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Des murs élevés dans le monde face aux nouvelles peurs


Le mur entre le Mexique et les États-Unis. (Jonathan McIntosh - CC BY 2.0)

"Le nombre de murs et de clôtures a explosé un peu partout sur la planète." Et Donald Trump, président de la première puissance mondiale, fait de la prolongation du mur qui sépare les États-Unis et le Mexique une priorité.

Pourtant, cette séparation physique "pouvant aller d’une clôture grillagée à un véritable mur concerne entre 6 % et 18 % des 250 000 kilomètres de frontières terrestres dans le monde", relève le journal. Qui cite Elisabeth Vallet, une politologue canadienne de l’université du Québec à Montréal (UQAM) : "On compte aujourd’hui 70 à 75 murs construits ou annoncés dans le monde, les murs existants s’étalant sur environ 40 000 kilomètres", soit autant que la circonférence de la Terre.

Ces estimations sont toutefois contestées par des spécialistes. Ils les trouvent trop hautes, ou parlent d'une majorité de clôtures qui filtrent, plutôt que de murs qui ferment le passage.

La "mode" des murs

Tous s'accordent, en revanche, sur une chose : la construction de murs est à la mode. En cause ?

"L’explosion du nombre de murs après la guerre froide est généralement attribuée aux attaques des États-Unis par Al-Qaida, le 11 septembre 2001, et à la réponse sécuritaire face à la menace djihadiste et aux migrations, note Le Monde. La construction de murs apparaît comme une réaction aux ponts engendrés par la mondialisation. Le mur est la réaffirmation par les États de leur souveraineté et de leurs frontières."

Ainsi, les murs sont vus comme une solution aux peurs globales suscitées par l'immigration et le terrorisme. Une bonne solution ? C'est très discutable.

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