Assistons-nous à la mort des océans ?

Les océans se meurent. Une destruction à vitesse grand V. Le responsable ? Nous, les humains.
Trois dangers abyssaux menacent nos océans, qui couvrent 71 % de notre planète.
La pollution marine est le premier péril. 80% de cette pollution marine est d’origine terrestre.
Parmi ces déchets, les plastiques, qui sont les « premiers prédateurs des océans », selon l’association Surfrider.
Les plastiques, le bruit, les eaux usées...
Autres vecteurs de pollution : l’agriculture chimique charrie fertilisants et pesticides ; les déversements pétroliers ; les eaux usées ; sans compter la pollution sonore, qui perturbe les écosystèmes marins. Nos rejets empoisonnent les océans, avec un impact sur l’ensemble de la chaine alimentaire. Jusqu’à nos assiettes.
En 2048, le dernier poisson dans les océans, selon une étude
Il y a aussi des pratiques de pêche destructrices et non viables, comme le chalutage profond, qui vident les océans. Pas moins de 30 % des stocks mondiaux de poissons sont surexploités. La consommation de poissons a doublé ces trente dernières années. Et d'après une étude publiée dans la revue américaine de référence Science, si l’on continue dans cette voie, l’année 2048 pourrait être celle du dernier poisson dans les océans.
Le dérèglement climatique aggrave la situation. Car les activités humaines font monter les eaux et les acidifient. Autre péril parmi bien d'autres : la prolifération des espèces invasives. Qui homogénéisent le vivant.
Pour en savoir plus sur la Terre et les dangers qui la menace, lisez le dossier de notre dernier numéro !