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Le volontariat d'Emma au Togo


Depuis quelques mois, Emma nous relate les étapes et expériences vécues lors de son volontariat dans un orphelinat du Togo. Aujourd'hui, elle a souhaité nous parler du système scolaire togolais, avec un zoom sur l'école primaire intégrée à l'orphelinat.


Selon l’Unesco, le taux de scolarisation en école primaire était de 94,5 % en 2020 (90,3 % en 2014). C’est donc un bon progrès ! La scolarisation est obligatoire dès l’âge de 6 ans. Si certaines familles n’envoyaient pas leur enfant à l’école, c’était à cause des coûts, du transport ou des traditions familiales. Les familles vivant à la campagne manquaient de moyens pour se déplacer en ville, où se trouve la majorité des écoles, et l’inscription à l’école était encore très chère. En ce qui concerne les traditions, les femmes, dès leur plus jeune âge, s’occupaient des tâches ménagères et n’avaient donc pas le temps ni l’opportunité d’apprendre, tandis que les hommes travaillaient. Aujourd’hui, les infrastructures entre la campagne et la ville sont en progrès permanents, les coûts d’inscription en baisse et les coutumes évoluent.


Le cursus scolaire


Le système éducatif togolais connaît de nombreuses ressemblances avec le système français, ce qui est dû au passé colonial de ce pays : le Togo a été colonisé par plusieurs pays européens, l’Allemagne, puis la France et la Grande-Bretagne à partir de 1914 (le Togo ne sera indépendant que le 27 avril 1960). La France a alors imposé son système d’apprentissage dans le pays.

Comme en France, les jeunes togolais passent par la maternelle avant d’entrer à l’école primaire. Toutefois, contrairement à la France, au Togo, le CP s’effectue en deux ans.

Hormis cette petite différence, les deux systèmes sont assez similaires : après l’école primaire, les élèves entrent au collège qui se clôt par un brevet. Enfin, ils passent au lycée. Les élèves ont le choix entre un bac technique ou général. Ensuite, il est possible de s’inscrire dans des universités ou des écoles pour l’enseignement supérieur. D’autres étudiants optent pour une formation professionnelle.

Arrivée au Togo, j’ai été étonnée d’entendre beaucoup de Togolais parler quelques mots d’allemand. Effectivement, l’allemand est souvent proposé comme première ou seconde langue étrangère, ce qui est également lié à la colonisation du Togo par l’Allemagne en 1884.


Zoom sur mon projet CADOR

Découvrez l’école de mon projet sur l'image ci-dessus :


Cette petite école rassemble environ 60 élèves avec une classe de maternelle, une classe de CP1 et une classe de CP2. Il y a une vingtaine d’enfants par classe, ce qui est peu par rapport à d’autres écoles publiques qui comptent jusqu’à 100 élèves dans une seule classe !

On compte 3 instituteurs : l’un enseigne le français et les mathématiques, un autre l’anglais et le dernier s’occupe de la classe de maternelle. Comme c’est une école bilingue, les enfants apprennent l’anglais dès la maternelle. Les classes de CP1 et CP2 alternent suivant le trimestre entre l’anglais et le français. Comme dans toutes les écoles primaires, les cours ont lieu le matin à partir de 8 heures.



Sortie de l'école


La vie professionnelle


Beaucoup d’étudiants entrent à l‘université et terminent leurs études avec succès. Toutefois, nombre de jeunes ayant entre 15 et 35 ans sont sans emploi. Un diplôme ne garantit pas de trouver un travail. Les entreprises cherchent à embaucher un personnel déjà formé et expérimenté et non des diplômés fraichement sortis de l’université. C’est pourquoi de nombreux étudiants diplômés se retrouvent au chômage. Par conséquent, beaucoup de Togolais ouvrent leur propre petite entreprise, de vente de fruits et légumes par exemple. On trouve ainsi au Togo et également dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest beaucoup de stands de nourritures et autres au bord des routes.


Etal de fruits, Togo


Photos et article : Emma Guérin

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