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Qu'est-ce que le sable bleu ?


L’économie tourne au ralenti depuis que les nappes de pétrole ont été contaminées, nul ne s’explique comment, par une mystérieuse bactérie. Certes, cela met à l’arrêt de nombreuses activités, mais du positif ressort de tout cela : la nature reprend ses droits, certains s’interrogent et se réinventent, notamment dans le domaine agricole, le rythme de chacun se ralentit, les gens semblent globalement moins stressés en dépit de la crise en cours. Tess en est persuadée, c’est le meilleur qu’il pouvait arriver à notre planète à la dérive. Elle milite dans l’association écologiste Planet Reboot, avec des actions parfois musclées, et pour elle c’est le déclic qu’il fallait pour que le monde opère une transition verte. Bien sûr, les dirigeants ne voient pas cela du même œil et ne souhaitent eux qu’une seule chose : que le pétrole soit de nouveau utilisable, que le nucléaire redémarre et que l’économie reparte illico. Mais plus étrange que cette bactérie dans le pétrole, des médicaments et de la nourriture toute prête, sucrée, salée, de la junk food, disparaît des placards et tiroirs de millions de particuliers sans que personne ne puisse l’expliquer, sans qu’aucune effraction ne soit constatée. Le mystère est à son comble lorsque des personnes disparaissent à leur tour, se volatilisent carrément, sans qu’aucune explication rationnelle ne puisse se faire jour. Et Tess dans tout ça semble la seule à percevoir cette étrange présence qui apparaît lors de ces disparitions de denrées et de médicaments. Pourquoi est-elle la seule à ressentir cela ? Et comment en parler sans qu’on la prenne pour une cinglée ?


Qu’en dit Kezako ?


Tess, le personnage central, est la clé de tous ces mystères, c’est d’elle que viendra l’explication de tous ces faits étranges, mais ne divulgâchons pas la fin de l’histoire, qui vous permettra aussi de comprendre cet intrigant titre « Sable bleu ». L’auteur, avec cette histoire de faits étranges ou pourrait-on dire « paranormaux », évoque nombre des maux qui affectent notre planète, nombre des activités humaines, de nos habitudes de vie qui nous sont néfastes, à nous comme à notre environnement. Toutefois, contrairement à la plupart des romans d'anticipation catastrophistes, il nous permet d’entrevoir un espoir (certes qui nous paraît actuellement improbable et plus que lointain) d’assainir la planète et de repartir à zéro, sur des bases saines. Ce qui ressort, c’est ainsi un hymne à la nature, au retour à l’entraide, à la vie simple, en somme à la décroissance. Et il faut bien avouer qu’en dépit des soucis de transport et de certaines pénuries, le monde dépeint fait très envie, surtout vu à travers le regard de l’héroïne, qui porte en elle tout l’espoir d’un monde meilleur.


Pour en savoir + : Sable bleu, Yves Grevet, éditions Syros, dès 13 ans, 17,95 €, 512 pages



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