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Dopage et sport de haut niveau


Une ombre plane au-dessus de toute compétition sportive : le dopage. Avec la corruption des sportifs, il est considéré par les autorités sportives (fédérations sportives, organisateurs de compétitions, autorités publiques…) et par le grand public comme l’un des fléaux du sport.

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La médiatisation des grandes affaires de dopage n’est pas étrangère à un tel qualificatif :

  • [if !supportLists]-<span style='font:7.0pt "Times New Roman"'> </span>[endif]l’affaire Ben Johnson à la fin des années 1980 (Canadien, champion olympique du 100 mètres aux JO de Séoul en 1988, mais déclassé et suspendu pour dopage quelques jours plus tard) ;

  • l’affaire Festina, dans les années 1990 (Lors du Tour de France cycliste de 1998, le soigneur de l’équipe cycliste Festina fut appréhendé par les douanes françaises en possession de produits dopants destinés à l’ensemble des coureurs de la formation. Le grand public découvrit alors l’existence d’un dopage organisé par une équipe (incluant médecins, coureurs, soigneurs, et directeurs sportifs). Cette affaire entraîna une prise de conscience des autorités sportives et politiques concernant les législations antidopage.) ;

  • et, au début des années 2000, l’affaire BALCO (affaire de dopage incriminant notamment l’athlète américaine Marion Jones, multiple championne du monde et championne olympique d’athlétisme, dans laquelle le laboratoire américain Balco fournissait des produits dopants) et le cas Lance Armstrong (coureur cycliste américain, vainqueur sept fois du Tour de France cycliste qui s’est vu retirer l’ensemble de ses titres après qu'il ait avoué avoir pris des produits dopants. Pour en savoir plus : voir le documentaire de l’émission « Pièces à conviction », diffusé sur France Télévisions « Affaire Armstrong : Qui sont les complices ? »).


[if !supportEmptyParas] [endif]Un reportage réalisé par Xavier Deleu a été diffusé en juin 2016 sur Arte : « Plus vite, plus haut, plus dopés », ).

Pourquoi Xavier Deleu a-t-il choisi ce nom pour son reportage ?

Le nom du reportage, « Plus vite, plus haut, plus dopés », fait référence à la devise olympique : « Citius, Altius, Fortius », qui signifie « plus vite, plus haut, plus fort », adoptée dès la création du Comité international olympique en 1894.


Ce reportage a montré que, malgré ces retentissantes affaires, malgré l’évolution des réglementations antidopage (l’existence d’un code mondial antidopage), et malgré les progrès scientifiques dans la lutte contre le dopage, ce fléau est toujours là. Pourquoi un résultat si décevant ?


Les causes sont multiples et ne pourraient être toutes listées dans cet article. Toutefois, il est intéressant de souligner le rôle important des autorités sportives nationales et internationales dans cet échec. La lutte antidopage doit passer par la probité des dirigeants de fédérations et pas seulement du sportif, coupable idéal. En effet, c’est lui le dopé, le tricheur, le traître... C’est le sportif qui devra assumer seul les incidences sociales, psychologiques et personnelles d’une sanction pour dopage.


Les autorités devraient sans doute axer davantage leur travail sur la prévention et l’information des pratiques dopantes, le suivi et la réinsertion des sportifs condamnés pour dopage.


Prenons le cas de l’athlétisme, sport symbole de l’olympisme. Le reportage d’Arte affirme que la fédération russe d’athlétisme et la fédération internationale d’athlétisme (International Association of Athletics Federations ou IAAF) ont couvert de nombreux cas de dopage en échange de sommes d’argent très importantes à destination des responsables de l’IAAF ou de leur entourage. Comment peut-on lutter efficacement contre le dopage si les garants de cette lutte ne font pas honnêtement leur travail ?

Il a fallu attendre les révélations de l’athlète russe Iuliia Stepanova et de son mari (ils vivent aujourd’hui cachés de peur de subir les représailles des autorités russes) pour que ce scandale inédit sorte au grand jour.

Le rapport Mc Laren, un juriste mandaté par l'agence mondiale antidopage - AMA, sur le dopage aux JO d’hiver de Sotchi, en 2014, a été publié le 18 juillet 2016. Il est accablant puisqu’il parle d'un « système de dopage d'État sécurisé, dirigé, contrôlé et supervisé » dans lequel l'ensemble des pouvoirs sportifs russes sont impliqués de très prés. À ce jour, la Russie n'est pas exclue des JO de Rio mais les États-Unis et le Canada ont demandé l'exclusion de tous les athlètes russes de l’événement. La Russie vient d’être suspendue en revanche pour les jeux paralympiques qui se tiendront à partir du 7 septembre. Affaire à suivre…


© Fisher Photostudio/Fotolia

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