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Emma nous conte, au fil de son expérience, son volontariat au sein d’un orphelinat au Togo. Aujourd’hui, elle nous en dit plus sur son travail quotidien auprès des enfants et pendant le temps scolaire.

L’organisation de l’orphelinat

L’orphelinat CADOR dans lequel je travaille se situe à Lomé dans le quartier Akato, à la frontière avec le Ghana. Celui-ci accueille actuellement 17 enfants et adolescents entre 2 et 16 ans. Ce sont des orphelins, des enfants dont les parents n’ont pas les moyens de s’occuper ou des bébés rejetés à cause d’un handicap. Une école a également été créée par la fondatrice de l’orphelinat afin de donner accès à tous les enfants à la scolarité.

Mon travail quotidien à l’orphelinat

Ma co-volontaire de projet et moi nous levons à 5h30 du matin et prenons chacune un moto-taxi (le moyen de transport le plus utilisé au Togo !) pour arriver à l’orphelinat à 7h. L’une de nous deux est attendue dans la cuisine, tandis que l’autre travaille au secrétariat, pendant que les enfants sont à l’école.

Dans la cuisine, qui est en plein air, nous préparons avec une grande marmite posée sur du charbon ou un feu de bois du riz ou de la pâte (une pâte à base de farine de maïs, gonflée dans de l’eau) pour les 60 élèves de l’école.

Celle qui travaille au secrétariat effectue des tâches à l’ordinateur, rassemble l’argent des élèves pour les repas et accueille des donateurs.

Suivant les jours, les enfants finissent les cours à 12h30 ou 14h40. Dès qu’ils arrivent à l’orphelinat, nous les aidons à se changer et nous donnons la douche aux plus petits, avant de les coucher pour la sieste. Nous en profitons pour nous reposer également, comme beaucoup de Togolais le font.

Ici, les enfants apprennent très tôt à participer aux tâches ménagères et nous aident à laver le linge (à la main).

Pour le goûter, nous mangeons habituellement de la bouillie (différentes céréales écrasées et cuites dans de l’eau). Après, nous faisons les devoirs avec les enfants. Quand il nous reste du temps libre, nous jouons tous ensemble à des jeux en plein air ou ils nous montrent fièrement la danse qu’ils ont appris à l’école. Emma Guérin